Nos modes de vie modernes entraînent une augmentation du temps passé assis (la sédentarité) ou à rester passif face à un écran (l’inactivité physique), ces deux phénomènes entraînent une baisse de nos capacités physiques et mentales pouvant aller jusqu’à déclencher des maladies.
En parallèle, la science a démontré qu’une activité physique régulière et suffisante pour éloigner l’apparition de maladies (prévention) et contribuer à la stabilisation voire l’amélioration de la condition des personnes malades chroniques (prévention tertiaire). La musculation sous toutes ses formes (renforcement, force, culturisme, kettlebell) joue un rôle positif majeur car elle développe l’outil le plus précieux de notre organisme : nos muscles animés par un système cardiovasculaire sain.
Le sport-santé, une politique sportive incontournable
Les Français souhaitent pratiquer une activité sportive à des fins de santé et dans une logique non compétitive. Pour cela ils se tournent majoritairement vers des pratiques individuelles et autonomes (salles de sport, sports de nature).
Les orientations budgétaires, si elles restent modestes, n’en demeurent pas moins orientées vers la pratique non compétitive et récompensent les efforts réalisés pour accueillir ce public venu pour améliorer sa santé et avoir du plaisir pendant la pratique. Les médecins ont maintenant la possibilité de prescrire de l’activité physique comme l’on prescrit un médicament, signe de la reconnaissance des bienfaits de cette approche.
Plaisir et santé
Afin d’accompagner ce phénomène, nous devons proposer des activités bienfaitrices pour la santé et permettant un encadrement des pratiquants à la fois personnifié et ludique. Si nos disciplines ont des atouts majeurs pour le développement des qualités physiques, elles doivent être mieux structurées et tournées vers ce public aux motivations hédonistes (plaisir, santé et socialisation).
Les Maisons Sport-Santé
Les Maisons Sport-Santé sont des structures locales qui accueillent et renseignent les personnes souhaitant se (re)mettre à l’activité sportive. Elles peuvent effectuer des tests de forme et des entretiens de motivation afin de mieux orienter les personnes vers des activités adaptées. Il s’agit d’un label délivré par l’Etat qui permet une aide financière pour les plus de 500 structures réparties sur l’ensemble du territoire. Les MSS organisent également les échanges entre professionnel de la santé (médecins, paramédicaux) et du sport (associations, coachs). Les associations qui proposent des activités sportives adaptées et de prévention onttout intérêt à les contacter afin de promouvoir leur action et recruter des pratiquants.
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La musculation, des arguments poids lourds pour la santé
Les recommandations d’activité physique pour être en bonne santé sont d’au moins 150 minutes d’activité physique par semaine, complétées par du renforcement musculaire. L’association activité cardiovasculaire et musculation offre les meilleures chances de rester longtemps en bonne santé.
La musculation peut être pratiquée par tous y compris les populations fragilisées (personnes âgées, malades chroniques).
Sarcopénie et ostéoporose
Les résultats sont particulièrement positifs chez les personnes avançant en âge car la tendance « naturelle » du corps est la perte de masse musculaire (sarcopénie) et la diminution de la densité osseuse (ostéoporose). Une pratique régulière (2 à 3 fois par semaine), notamment avec des charges adaptées mais mi-lourdes à lourdes, est extrêmement bénéfiques pour limiter ces pathologies liées à l’âge.
La musculation est également bénéfique pour l’ensemble de la population : ados en développement, femmes enceintes, adultes sédentaires, car la science a montré qu’elle éloigne l’apparition des maladies graves (cancer, diabète).
Reconnaissance et formation
Afin de proposer une activité « sport-santé », il faut mettre en place un encadrement formé et compétent. Bien souvent les bénévoles et les coachs rémunérés ont une connaissance avérée dans une discipline orientée compétition. Le sport-santé demande une pédagogie adaptée, des connaissances sur les pathologies chroniques et une capacité à travailler en partenariat avec les médecins, d’autres professionnels et s’ancrer dans une logique d’action territoriale. Une bonne capacité à réseauter et à comprendre les enjeux de santé publique de son environnement sont également nécessaires.
Les formations sont rares, c’est pourquoi la fédération œuvre actuellement auprès du CNOSF (comité olympique) pour la reconnaissance de sa capacité à correspondre aux attentes du sport-santé ainsi qu’à celle de former des coachs compétents dans l’accueil de ce public.
Développement
Il reste fondamental que votre structure d’entraînement démarre une activité sport-santé avant qu’elle puisse être reconnue. A cette fin, la fédération reste un partenaire pour vous accompagner dans cette démarche. Devant l’accroissement d’un public demandeur, les structures accueillantes ont tout intérêt à investir ces activités pour pérenniser leurdéveloppement et leurs emplois.



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